
Stage pratique BAFA
A l’âge de mes 17 ans, j'ai commencé à passer la première partie théorique de mon BAFA aux vacances de la toussaint 2018, puis j'ai réalisé mon stage pratique lors des vacances scolaires de Noël et aux vacances d’hiver.

La première partie de mon stage, j'ai pu le faire à Aix la Duranne avec les grands durant les vacances de Noël, c'est la première fois que j'allais vraiment pouvoir mettre en pratique la théorie sur ce que j'avais pu apprendre lors de la première partie du BAFA.
J'avais déjà fait du babysitting auparavant durant la journée ou même le soir mais je n'étais jamais allée en centre aéré avant, ni même plus jeune c'était vraiment une première.
Il y avait peu d'enfants à cette période, c'était donc idéal pour apprendre à connaître ces enfants, qui certains étaient déjà en préadolescence donc pas facile de s'imposer. J'y ai passé une semaine puis aux vacances de février j'ai travaillé dans le centre aéré de ma ville tantôt avec les tout petits (4-5ans) puis surtout avec les plus grands (8-12ans). J'ai réussi à faire ma place parmi eux et à m'épanouir en proposant des activités ludiques et créatives pour également leur permettre de grandir et de s'amuser en toute sécurité.

Une activité qui fait mon identité et que les enfants me réclament régulièrement ce sont les histoires interactives. Je pars d'un thème que les enfants choisissent et je commence à raconter une histoire. Les enfants ont un rôle crucial car ce sont eux qui vont déterminer la suite et la fin de l'histoire grâce à un système de vote lors de choix de chemin ou d'actions particulières. Ils peuvent également aller chercher des objets pour aider les personnages à s'en sortir et laisser part à leur imagination pour faire passer un crayon à une baguette magique par exemple. Ainsi ce sont eux les personnages principaux et ils ont beaucoup d'idées. Il faut savoir improviser et également avoir beaucoup d'imagination pour continuer l'histoire mais c'est un exercice que j'aime beaucoup leur faire, ils se retrouvent, l'espace d'une heure, dans un autre monde.
Il y a également eu des sorties comme au festival d'Avignon où avec les enfants nous avons pu mettre en place un petit spectacle pour le montrer aux passants. Des intervenants sont venus directement au centre pour par exemple leur apprendre le tir à l'arc, ou bien faire du parkour. Les enfants adorent escalader tout et n'importe quoi, alors que ça soit autorisé avec le parkour, ils n'étaient que plus heureux.
Après toutes ces expériences, je savais que c'était un métier qui me plaisait énormément et j'ai voulu continuer les mercredis pour retrouver les enfants avec qui on créé forcément des liens, même avec les parents ils nous font confiance et les enfants nous le rendent. Cela m’a permis d’avoir le sens des responsabilités, de devoir veiller sur le bien être physique et morale des enfants par exemple.